Le coup de frein qui se ressent sur le marché immobilier frappe de manière inégale les villes du pays. Si certaines multiplient les corrections sur les prix des biens à vendre, d’autres, comme La Rochelle, résistent à la crise même si quelques ajustements entre 1% et 2% sont à noter depuis le printemps 2023.

De quoi bloquer les candidats à l’accession les plus jeunes dans la ville. « Dans l’hypercentre, le mètre carré moyen est plus proche des 5 500 euros pour un appartement. Dans les quartiers les plus courus, comme celui des Minimes, près du port de plaisance, on est à 6 000 euros le mètre carré. Les primo-accédants n’ont que deux options. Soit aller dans des communes à plus de quarante-cinq minutes en voiture, comme Surgères. Soit rester locataires », précise Mickael Gauduchon, associé gérant de l’agence ORPI La Rochelle.

Hausse de 61,4 % en dix ans

Comme le rappelle Meilleursagents, les prix dans la commune ont littéralement explosé, avec une hausse de 61,4 % du prix des appartements en seulement dix ans. Une évolution nettement supérieure à ce qui a pu se voir dans des villes comme Bordeaux (+ 46,5 % en dix ans), Nantes (+ 42,4 % en dix ans) ou encore Toulouse (+ 40,1 % en dix ans), pourtant très prisées des acheteurs.

Le niveau élevé des prix, associé au potentiel touristique de la ville, influe aussi sur les choix des investisseurs. Retranchée derrière ses trois tours mythiques (la tour de la Lanterne, la tour de la Chaîne et la tour Saint-Nicolas), La Rochelle, avec ses rues commerçantes à arcades, possède une architecture atypique. Les multiples ports et la dimension historique de la cité participent à sa popularité touristique. Près de 4 millions de visiteurs se rendent à La Rochelle tous les ans.

De quoi attirer bon nombre d’investisseurs, intéressés par le meublé saisonnier : « Les loyers du marché standard n’augmentent pas aussi vite que les prix de l’immobilier à La Rochelle. En 2004, les investisseurs pouvaient obtenir une rentabilité brute de 5 %. Aujourd’hui, s’ils s’en sortent avec 2,5 % ou 3 %, c’est déjà pas mal. D’où l’intérêt pour eux de se tourner vers la location saisonnière. Ils savent qu’en une semaine de mise en location ils vont percevoir l’équivalent d’un mois de loyer », explique Romain Crepaud.

Source : Le Monde

PARIS

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